Archives de catégorie : jeu

Super Tetris Adventure (version HTML5)

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Jouer à Super Tetris Adventure (Safari / Chrome / Firefox )

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Super Tetris Adventure est une relecture du fameux jeu de réflexion, mais se jouant désormais en ligne de commande, à la manière des antiques jeux d’aventures textuels. Ce projet à été présenté lors de nombreux évènements, notamment à l’occasion du festival Eniarof ou bien encore à l’exposition Play It Yourself au centre Georges Pompidou.

Voici donc une version jouable en ligne, avec des morceaux de HTML5 et de Processing.js à l’intérieur.


 Play to Super Tetris Adventure (Safari / Chrome / Firefox )

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Super Tetris Adventure is a reinterpretation of the famous puzzle game, but playing now in command line, like the old text adventure games. This project has been presented at numerous events, including the festival Eniarof or at the exhibition « Play It Yourself » , at Georges Pompidou center, Paris.

Here’s a playable online version, with bits of HTML5 and Processing.js inside.


Hommage à New York

 

Jouer a « Hommage à New York » (HTML5)

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Hommage à New York est un jeu de casse brique inspiré par Breakout.

Dans cette version, au lieu des casser des briques, le joueur doit détruire le code informatique à l’origine du jeu, qui finit immanquablement par s’arrêter de fonctionner lorsque des commandes essentielles au programme ont été supprimées. Un gros bouton rouge situé sur le pupitre de commande permet de rédémarrer le jeu.

Hommage à New York n’a pour unique but que sa propre destruction, il est impossible de réellement gagner. Le titre provient d’une sculpture auto-destructrice de Jean Tinguely et Billy Klüver présentée en 1960.

Le jeu a été réalisé en Javascript / HTML5 avec Processing.js .

 

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Play to « Hommage à New York » (HTML5)

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Hommage à New York is a breakout game inspired by Breakout.

In this version, instead of breaking bricks, the player must destroy the computer code behind the game, which inevitably ends by stop working when vitals commands have been removed. A big red button on the control panel is used to restart the game

Hommage à New York was solely designed to its own destruction, it is impossible to actually win. The title comes from a self-destructive sculpture by Jean Tinguely and Billy Klüver presented in 1960.

The game was designed using JavaScript / HTML5 with Processing.js.

 

A propos de La bataille du Centre Pompidou

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Bien avant la bataille du Centre Pompidou, j’avais commencé à mélanger Twitter et jeux vidéo dans Tweet Runner, un jeu de plate-formes où les niveaux et les ennemis étaient générés à partir des informations de votre compte twitter (messages, followers,…). Parallèlement à ce jeu, dont j’étais assez peu satisfait à la base, je réfléchissais à un projet de jeu collaboratif, où les joueurs utilisant des mots clés sur twitter (appelés également hashtags, et qui ont une grande importance dans l’écosystème Twitter ) pourraient commander un même avatar / personnage. Je me disais qu’utiliser les hashtag #gauche » et #droite, qui reviennent souvent dans des discutions à caractères politiques sur Twitter serait amusant. Dans cette première ébauche, les joueurs s’alliaient pour déplacer la planète terre afin d’éviter une météorite géante qui avançait de quelques pixels toutes les heures (!).

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J’avais en tête ces parties de jeu, où enfant, l’on jouait à plusieurs avec une seule manette, chacun ayant une action ou un bouton qui lui était attribué. Le plaisir partagé de la coopération, chacun ayant un rôle à tenir, mais doutant tout de même de sa véritable utilité (Est ce moi ou bien l’autre qui a tué le ninja rouge?). Ce principe a été utilisé entre-autre sur Eggregor 8 (jusqu’à huit joueurs jouent simultanément avec la même manette), d’Antonin Fourneau et de Manuel Braun.

Une expérience de jeu collaboratif qui avait eu lieu au Siggraph en 2006 m’avait également largement inspiré. Le public disposait de raquette colorées qui leur permettait de jouer ensemble à Pong ou de dessiner sur une gigantesque ardoise magique .

Par ailleurs, j’ai gardé un excellent souvenir  de l’émission télévisée Hugo Délire (je vous vois sourire, mais sachez qu’à l’époque, ça en a fait rêver plus d’un!), où l’on interagissait (ou plutôt : tentait d’interagir ) avec un jeu par le biais des touches du téléphone (les possesseurs de téléphone à cadran ne pouvaient bien évidemment pas jouer…).

J’ai proposé ce concept de jeu via twitter à Gonzague Gauthier, community manager du centre Pompidou, qui cherchait de son côté à créer un événement autour de twitter pour la nuit des musées. Ainsi est né La bataille du centre Pompidou.

Le principe des mots clés utilisé pour commander le jeu est dérivé de Super Tetris Adventure, fortement inspiré par les interfaces en ligne de commandes et les jeux d’aventure en mode texte. Il s’agit de faire s’affronter le code, presque binaire, de la machine, et le langage humain, infiniment plus subtil, et de trouver une interface acceptable pour les deux parties. On vante souvent l’interactivité comme une démultiplication des capacités humaines, avec un arrière goût de divin (voir à ce propos la description hypocrite des programmeurs ou des hacker au cinéma) , mais finalement, l’interaction avec la machine nous impose une certaine forme de domination, une dictature de l’interface (non, nous ne sommes pas encore dans Terminator !). Il faut accepter les logiques de la machine (via son interface conçu par des humains ) si l’on veut espérer la contrôler. Sensation de contrôle qui s’avère en fin de compte bien illusoire…

Observer les mécaniques de groupes se mettant en place durant cette soirée aura été un vrai plaisir. Des leaders émergent, s’improvisant Napoléon d’un soir et criant des ordres de batailles (« tous à gauche! »), des non-joueurs participent et mettent à profit leurs neurones pour retrouver le nom des œuvres ou des artistes, on assiste à une forme d’intelligence collective (concept très à la mode ces dernières années, je vous le concède).

Le centre Pompidou, qui apparaît de manière symbolique dans le jeu est systématiquement détruit par les envahisseurs, a moins que les joueurs n’empêchent cette destruction en tuant les ennemis ou en retrouvant le nom des œuvres. Que le centre Pompidou s’effondre physiquement, et paradoxalement, les œuvres apparaissent et sont révélés au public.

La mécanique du jeu et sa thématique est bien évidemment un hommage au célèbre Space Invaders. Invaders de Douglas Edric Stanley, bien qu’éminemment plus politique, (et ayant connu par ailleurs une controverse assez stupide) et lui aussi inspiré par le jeu de Taito, m’aura aussi énormément marqué, notamment pour l’aspect « fataliste » du déroulement de l’action (quoique fasse le joueur, il ne peut pas influer réellement sur la finalité du jeu, seulement retarder l’échéance).

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Au niveau visuel, les envahisseurs (poétiquement qualifiés de « méduses » par certains joueurs) sont accrochés à des câbles, j’avais envie de rendre visible les mécaniques du jeu, un peu comme si tout ce qui apparaissait à l’écran n’était qu’un bricolage, avec des câbles, du carton, des figurants, du théâtre, en somme. De la même manière, le canon est porté à bout de bras par des petit bonhommes qui finissent par tomber sous les coups adverses.

Un Arg (Alternate Reality Game ) a également été mis en place durant la semaine précédant l’événement, principalement sur Twitter, et avec au final un résultat plutôt mitigé. Les extraterrestres étant censés faire un long voyage avant d’arriver sur terre, je me suis dit que ça serait intéressant de brouiller le compte du Centre Pompidou avec des messages cryptés racontant leur péripéties (bouchons, pauses-pipis sur des aires d’autoroutes…). J’avais en tête la supercherie des Ummites, que j’ai toujours trouvé fascinante (des messages prétendument extraterrestres envoyés à d’éminents journalistes et scientifiques dans les années 60 – 70). Je pensais aussi à la bande dessinée L’envahisseur de Bobigny, de Jean Pierre Donnet et Frank Margerin, parue dans Métal Hurlant, où un alien un peu loser atterrit en banlieue et tente d’ envahir la terre dans une indifférence totale.*

Les messages cryptés en Base 64 (et leur solutions ) peuvent être consultés ici :

[spoiler effect= »slide » show= »Montrer » hide= »Cacher »]

Le centre de recherche galactique aurait trouvé la raison des mauvaises récoltes de Zirconium:

TGUgY2VudHJlIGRlIHJlY2hlcmNoZSBnYWxhY3RpcXVlIGF1cmFpdCB0cm91dsOpIGxhIHJhaXNvbiBkZXMgbWF1dmFpc2VzIHLDqWNvbHRlcyBkZSBaaXJjb25pdW06 #ndm11

Une petite planète du système solaire THX-GTI-TURBO émettrait des ondes psychiques.

VW5lIHBldGl0ZSBwbGFuw6h0ZSBkdSBzeXN0w6htZSBzb2xhaXJlIFRIWC1HVEktVFVSQk8gw6ltZXR0cmFpdCBkZXMgb25kZXMgcHN5Y2hpcXVlcy4= #ndm11

Le “mausolée Pompidou”, contenant des artefacts magiques serait à l’origine des ondes.

TGUg4oCcbWF1c29sw6llIFBvbXBpZG914oCdLCBjb250ZW5hbnQgZGVzIGFydGVmYWN0cyBtYWdpcXVlcyBzZXJhaXQgw6AgbOKAmW9yaWdpbmUgZGVzIG9uZGVzLg== #ndm11

Les fidèles qui se recueillent sur le tombeau du roi Pompidou produisent ses ondes nocives.

TGVzIGZpZMOobGVzIHF1aSBzZSByZWN1ZWlsbGVudCBzdXIgbGUgdG9tYmVhdSBkdSByb2kgUG9tcGlkb3UgcHJvZHVpc2VudCBkZXMgb25kZXMgbm9jaXZlcy4= #ndm11

Ils utilisent un dispositif de communication appelé “twitter” pour émettre des ondes.

SWxzIHV0aWxpc2VudCB1biBkaXNwb3NpdGlmIGRlIGNvbW11bmljYXRpb24gYXBwZWzDqSDigJx0d2l0dGVy4oCdIHBvdXIgw6ltZXR0cmUgZGVzIG9uZGVzLg== #ndm11

Les ondes sont amplifiées en utilisant la structure apparente de cette cathédrale culturelle.

TGVzIG9uZGVzIHNvbnQgYW1wbGlmacOpZXMgZW4gdXRpbGlzYW50IGxhIHN0cnVjdHVyZSBhcHBhcmVudGUgZGUgY2V0dGUgY2F0aMOpZHJhbGUgY3VsdHVyZWxsZS4= #ndm11

Les tuyaux bleus émettent des ondes psycho-tronique relayées par les fidèles.

TGVzIHR1eWF1eCBibGV1cyDDqW1ldHRlbnQgZGVzIG9uZGVzIHBzeWNob3Ryb25pcXVlIHJlbGF5w6llcyBwYXIgbGVzIGZpZMOobGVzLg== #ndm11

Le conseil galactique a nommé des volontaires pour attaquer le “temple Pompidou”.

TGUgY29uc2VpbCBnYWxhY3RpcXVlIGEgbm9tbcOpIGRlcyB2b2xvbnRhaXJlcyBwb3VyIGF0dGFxdWVyIGxlIOKAnHRlbXBsZSBQb21waWRvdeKAnS4= #ndm11

Nous avons fait le plein de la soucoupe. Le Zirconium sans plomb est vraiment hors de prix.

Tm91cyBhdm9ucyBmYWl0IGxlIHBsZWluIGRlIGxhIHNvdWNvdXBlLiBMZSBaaXJjb25pdW0gc2FucyBwbG9tYiBlc3QgdnJhaW1lbnQgaG9ycyBkZSBwcml4Lg== #ndm11

On aura jamais assez de place pour ranger toutes les valises dans le coffre de la soucoupe !

T24gYXVyYSBqYW1haXMgYXNzZXogZGUgcGxhY2UgcG91ciByYW5nZXIgdG91dGVzIGxlcyB2YWxpc2VzIGRhbnMgbGUgY29mZnJlIGRlIGxhIHNvdWNvdXBlICE= #ndm11

Jour du départ. Mauvaise nouvelle, Bison Cosmique Futé annonce des bouchons.

Sm91ciBkdSBkw6lwYXJ0LiBNYXV2YWlzZSBub3V2ZWxsZSwgQmlzb24gQ29zbWlxdWUgRnV0w6kgYW5ub25jZSBkZXMgYm91Y2hvbnMu #ndm11

Pause-pipi sur l’aire de repos “Proxima du Centaure”.

UGF1c2UtcGlwaSBzdXIgbOKAmWFpcmUgZGUgcmVwb3Mg4oCcUHJveGltYSBkdSBDZW50YXVyZeKAnS4= #ndm11

Prudence! Radio-trafic annonce un accident à 35 années lumières d’ici.

UHJ1ZGVuY2UhIFJhZGlvLXRyYWZpYyBhbm5vbmNlIHVuIGFjY2lkZW50IMOgIDM1IGFubsOpZXMgbHVtacOocmVzIGTigJlpY2ku #ndm11

Amende pour excès de vitesse ! 140 parsecs / s au lieu des 130 parsecs / s autorisés !

QW1lbmRlIHBvdXIgZXhjw6hzIGRlIHZpdGVzc2UgISAxNDAgcGFyc2VjcyAvIHMgYXUgbGlldSBkZXMgMTMwIHBhcnNlY3MgLyBzIGF1dG9yaXPDqXMgIQ== #ndm11

Pendant qu’on cassait la croûte, on nous a volé le radio-cassette “Pioneer” de la soucoupe.

UGVuZGFudCBxdeKAmW9uIGNhc3NhaXQgbGEgY3Jvw7t0ZSwgb24gbm91cyBhIHZvbMOpIGxlIHJhZGlvLWNhc3NldHRlIOKAnFBpb25lZXLigJ0gZGUgbGEgc291Y291cGUu #ndm11

Un satellite immatriculé “nasa” a rayé la carosserie. Pas le temps pour faire un constat.

VW4gc2F0ZWxsaXRlIGltbWF0cmljdWzDqSDigJxuYXNh4oCdIGEgcmF5w6kgbGEgY2Fyb3NzZXJpZS4gUGFzIGxlIHRlbXBzIHBvdXIgZmFpcmUgdW4gY29uc3RhdC4= #ndm11

Nous sommes enfin arrivé. Pas facile de se garer. La prochaine fois, on viendra en vélib.

Tm91cyBzb21tZXMgZW5maW4gYXJyaXbDqS4gUGFzIGZhY2lsZSBkZSBzZSBnYXJlci4gTGEgcHJvY2hhaW5lIGZvaXMsIG9uIHZpZW5kcmEgZW4gdsOpbGliLg==

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Une version mobile du jeu a été mise en ligne pour que les personnes qui n’étaient pas présentes ce soir là au centre Pompidou puissent tout de même participer. Réalisé en html5 et en javascript avec processing.js, il s’agissait d’une version édulcorée et 8-bitisée du jeu. Cette version est restée relativement confidentielle et souffrait de nombreux soucis techniques (ralentissements, problèmes de synchronisation,…), dû principalement au manque de temps.

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Pour terminer sur une note purement technique, j’ai utilisé Processing (et un peu de php) ainsi que les librairies Twitter4j, Tweet Stream, Romefeeder pour tout ce qui concerne les flux twitter et les fameuses toxiclibs pour la gestion de la physique.

*Il me semble qu’une bd de Robert Crumb, dont je ne me souviens pas du nom, abordait également ce thème.

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La bataille du centre Pompidou @ La nuit des musées 2011

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Des envahisseurs un peu désoeuvrés et aigris, ont eu vent de la nuit des musées sur twitter ( avec bien évidemment quelques années de retard, car leur galaxie est tout de même bien éloignée de la notre et les informations mettent beaucoup de temps à leur parvenir. Echaudé par un long voyage ( avec son lot de bouchons et d’aires de repos aux toilettes nauséabonds ), ils sont bien décidés à détruire le centre Pompidou et ses oeuvres. Seuls les utilisateurs de twitter peuvent empêcher cette invasion soit en leur tirant dessus, ou bien en montrant l’étendue de leur culture en retrouvant le noms des oeuvres exposés.

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La bataille du centre Pompidou est un jeu collaboratif se jouant avec twitter, présenté à l’occasion de la nuit des musées 2011, au forum du centre Georges Pompidou.

Le centre Pompidou apparaît à l’écran sous formes de blocs qui sont détruits par des envahisseurs. Chaque bloc détruit laisse apparaître une image d’une des œuvres du centre. Les joueurs vont devoir détruire les ennemis en leur tirant dessus ou bien retrouver le nom des œuvres afin de reconstruire le centre. Pour ce faire, les joueurs utilisent leur smartphone et leur compte twitter comme une manette de jeu. Les commandes pour interagir avec le jeu sont envoyées en toutes lettres vers le compte twitter du centre Pompidou. Ainsi, envoyer la commande  gauche dirige les personnages vers la gauche,  droite vers la droite, et  tirer permet de… tirer. Envoyer le nom de l’oeuvre cachée assure la victoire à l’équipe et permets la reconstruction du centre. Tous les joueurs dirigent le même avatar et doivent collaborer entre eux pour gagner.

Enfin, des commandes spéciales étaient disséminées dans le centre, permettant d’accéder à des fonctionnalitées « bonus » du jeu.

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Photos 1 & 2 : Lorena Biret

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La bataille du centre Pompidou (The Battle of the Pompidou center ) is a collaborative game played with twitter, and showed during the nuit des musées 2011 (Museum Night 2011), at Centre Georges Pompidou’s forum.
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The Pompidou center appears in the form of blocks that are destroyed by the  invaders. Each destroyed block hide a image of one of the center’s artworks. Players will have to destroy enemies by shooting them or find the name of artworks to rebuild the center. To do this, players use their smartphones and twitter like a joystick. commands to interact with the game are sent as words to the twitter account of the Pompidou Center. So, for example, sending the command left  leads the characters going to the left , right to the right and shoot… to shoot. Send the name of the hidden artworks ensures victory for the team and allow the reconstruction of the center. All players play with the same avatar and must work together to win.
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Special commands were placed throughout the center, providing access to « bonus » features of the game.
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Ciné Bingo

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Ciné-Bingo est une collection de tickets à gratter qui vous permet de gagner un lien pour télécharger un classique du cinéma, et ainsi vous faire découvrir à peu de frais un pan de l’histoire du cinéma. Cine-bingo a été présenté dans le cadre du festival Gamerz 06, à Aix en provence en partenariat avec les éditions du Tingre et l’atelier Tchikebe. Vous pouvez vous procurer une pochette de ticket en m’envoyant un message, ou bien sur la boutique des éditions du Tingre.

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Les films proposés sont des classiques du cinéma, pas forcément ceux que l’on trouve en bonne place dans les livres d’histoire du cinéma, plutôt mes classiques à moi, qui m’ont fait vibrer ou m’ont ému, et que je garde dans un coin de mon disque dur et de mon esprit.

J’ai grandi à une époque pas si lointaine où se constituer sa petite culture cinoche était un parcours du combattant, entre les vidéo-club ( qui se sont tous fait avaler par la franchise Video Futur et son catalogue formaté de 10 dvd ) les prêts de vhs entre copains, les médiathèque ou bien au petit bonheur d’un (rare et attendu ) passage télé du film convoité. Grace à internet et au téléchargement, j’ai pu me constituer ma petite cinémathèque idéale que je prends plaisir à consulter. Je voulais ici transmettre le plaisir de faire découvrir à autrui des films parfois rare ou méconnus, sans devoir patienter, ou dépenser des sommes inconsidérées. L’économie de la rareté n’existe plus, il faudra s’y faire…

Je n’aimerais pas voir un film pour la première fois en vidéo ou à la télévision. On voit d’abord un film en salle. Cinéma et vidéo c’est effectivement la différence entre un livre qu’on lit et un livre qu’on consulte. Pour moi comme cinéphile la vidéo bouleverse ma vie, prenez Serenade à trois de Lubitsch par exemple, avant s’il passait quelque part j’y aller sachant que je devrais attendre 2 ans peut être avant de pouvoir le revoir, depuis il m’arrive de le voir 3 fois dans une même journée. A voir un film en vidéo m’en donne une connaissance beaucoup plus intime. En tant que cinéphile je suis un fanatique de la vidéo.

François Truffaut

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