Nosferatu le vampire

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Le but de ce projet est de convertir l’intégralité du film Nosferatu le vampire, de Murnau, sous forme de livres. Chaque photogramme du film correspond à une page d’un livre. Cette conversion est réalisée à l’aide d’un logiciel que j’ai créé. A raison de 12 images par seconde et sachant que le film dure 73 minutes, il faut 51100 pages, soit 73 livre de 700 pages, pour coucher sur papier l’intégralité des photogrammes du film Nosferatu. Ces 73 livres peuvent tenir sur une étagère de 3 mètres de longueur.
Ce projet est une réflexion sur les différentes échelles de temps existante entre le film et le livre. Un film nous impose son propre temps et une certaine linéarité (du moins cela était vrai jusqu’à l’avènement de la vhs et du dvd. ), tandis que face au livre, nous choisissons notre temps et notre sens de lecture. Un film sous forme de livre est un peu le dvd ultime car il permet une navigation facile au sein de l’image, des sauts temporels, en avant ou en arrière sont possible et ce, de manière immédiate. De plus, le livre est un objet palpable, physique, là ou le film n’existe que sur un écran. Chaque image, ou photogramme du film sera imprimé séparément sur une page, produisant ainsi en quelques sorte un flip-book. Habituellement la durée/ longueur d’un film s’exprime en heures/ minutes, en mètres (de pellicule ) , en nombre de bobines ou en méga octet sur un dvd. Ici, c’est le nombre de page et le nombre de livres qui détermine la longueur du film. Convertir un film en livre est aussi une manière cheap et inutile de le pirater, mieux que les Divx !
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J’ai choisi d’utiliser le film Nosferatu, car il s’agit d’un film muet, donc le son n’est pas nécessaire pour la compréhension de l’action et peut donc être plus facilement converti en bouquin. De plus, le film de Murnau est tombé dans le domaine public, je peux donc le copier et le modifier à ma guise sans craindre les hordes d’avocats des ayants-droits. Ensuite il y a un parallèle intéressant entre le sujet de ce film et ce dont parle ce projet: Au cinéma c’est la lumière qui est nécessaire à l’enregistrement et à la reproduction des images sur la pellicule (cette lumière qui vient frapper la pellicule, et cette même lumière que craint Nosferatu (hé, c’est un vampire !)), tandis que sur un livre, c’est l’encre qui fixe les images. Enfin, le vampire peut vivre éternellement, de la même manière qu’un livre, qui, contrairement à la fragilité inhérente au support pellicule, peut être conservé de longues années.
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L’idiot du village planétaire

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L’idiot du village planétaire est un livre fourre-tout qui compile la plupart des dessins que j’ai réalisé entre 2006 et 2009.

56 pages noir & blanc sur papier vergé, 7 €.

Si vous désirez vous procurer un exemplaire du bouquin, il vous suffit de m’envoyer un message et de procéder à un virement de 7 € sur mon compteClearstream au Luxembourg.



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Dix hypothèses sur la création de l’univers

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Le but (modeste ) de ce livre est d’explorer toutes les hypothèses sur la création de l’univers, tout en s’appuyant sur les théories scientifiques les plus rigoureuses (testées et approuvées par Stephen Hawking himself).
Inclus: une préface écrite par les frères Bogdanov !

24 pages noir & blanc sur papier vergé, 2 euros.

Si vous désirez vous procurer un exemplaire de ce magnifique ouvrage, il suffit de m’envoyer un mail et d’effectuer un virement de 2 euros sur mon compte en Suisse.

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The Zone

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The Zone

Follow: the writer | the professor | the stalker | stalker’s wife on twitter





The Zone est un projet dans la lignée de 9/11 loop, qui prend place sur Twitter, le réseau de micro blog où les messages sont limités à 140 caractères. The Zone est une variation autour du film Stalker , d’Andreï Tarkovski. Dans le film, il y a quatre personnages principaux (le Stalker, l’écrivain, le professeur et la femme du stalker), qui se retrouvent ici chacun doté d’un compte twitter. Les dialogues du film sont ainsi diffusés sur twitter, pour peu que vous ajoutiez les personnages à vos « amis », à la différence près que le film s’étend désormais sur 24 heures (au lieu de 2 heures 30). La fiction s’invite donc au milieu des messages des personnes réelles que vous suivez (tout comme dans le théatre de rue, où les acteurs jouent la comédie au milieu du public, abolissant de par le fait les frontières entre la scène et la salle). Twitter devient un lien avec la Zone, lieu lointain, incertain et hors du temps. L’altération temporelle, qui est une des caractéristiques de la zone dans Stalker, fait ici écho à l’étalement des dialogues sur une journée, qui romp avec l’obsession du temps réel propre à Twitter (twitter est en passe de devenir le moteur de recherche de l’instant même, permettant de suivre à la minute près des conférences, manifestations, etc, là ou google mets plusieurs heures avant d’archiver ou de donner accès à une information.).


En cas de voyage vers Mars, les messages radios mettraient plusieurs heures avant de nous parvenir. (Dans 2001, l’odyssée de l’espace, lorsque les cosmonautes sont interviewés par la BBC-12 (!), il y a 7 minutes de décalage entre les questions et les réponses.) Le mode de communication avec une radio ou un téléphone impose un dialogue direct et sans temps mort, (contrairement au courrier ou au mail) et rapproche les distances au point de nous les faire oublier. La chambre des désirs de Stalker et son aspect hautement utopique est un espace au moins aussi éloigné et flou que la planète Mars, ce qui explique sûrement pourquoi les personnages de Stalker connecté sur Twitter prennent autant de temps entre deux tirades!


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